Les différences entre l’entretien des poêles à bois et à granulés
Le poêle à bois et le poêle à granulés comportent un certain nombre de différences. Un point commun les rapproche toutefois : l’un comme l’autre doivent bénéficier d’un entretien soigneux et régulier pour leur bon fonctionnement. Quelle distinction d’entretien peut-on établir entre les deux types de poêles ?
Un entretien à deux niveaux
En termes de performance de chauffage, de coût d’installation, de fiabilité ou d’esthétique, les poêles à granulés et les poêles à bois ont chacun leurs adeptes. Ceux-ci doivent néanmoins s’accorder sur la question du nettoyage. Plus l’utilisation de ces appareils est intensive, plus un entretien rigoureux et fréquent s’impose afin de préserver leur rendement.
À l’entretien régulier de son poêle, que l’on peut facilement réaliser soi-même, s’ajoute un entretien annuel assorti d’un ramonage qu’il convient de faire exécuter par un professionnel. Si les opérations de nettoyage, d’un type de poêle à l’autre, demeurent globalement similaires, quelques différences sont cependant à signaler. Avant toute opération d’entretien, il importe d’éteindre l’appareil et de le laisser refroidir. L’alimentation électrique d’un poêle à granulés doit être coupée.
Moins de dépôts dans un poêle à bois
Quel que soit le type de poêle, le combustible produit des cendres qui s’accumulent dans l’appareil. Dans un poêle à bois, la combustion de bûches génère toutefois une quantité de cendres plus importante que n’en produit celle des pellets dans un poêle à granulés. L’évacuation périodique de ces cendres, à l’aide d’un aspirateur à cendres, est indispensable pour préserver une bonne arrivée d’air et une combustion optimale. Chambre de combustion, creuset et bac à cendres doivent dont être aspirées d’autant plus souvent durant les périodes de chauffage quotidien.
La combustion produit également de la suie, qui encrasse les différents organes de fonctionnement du poêle. L’encrassement est potentiellement plus élevé dans un poêle à bois, lorsque les bûches ne sont pas parfaitement sèches. L’opération de nettoyage consistera à passer un chiffon sur les parois intérieures de l’appareil, sans omettre la vitre. La couche de dépôt sur la vitre est en effet un bon indicateur d’une mauvaise combustion et de la nécessité d’un bon récurage.
Faire réviser son poêle tous les ans
Les conseils de nettoyage sont unanimes à préconiser l’intervention d’un professionnel qualifié pour le ramonage d’un poêle à bois ou à granulés. Ce ramonage, obligatoire pour des raisons de sécurité, doit avoir lieu deux fois par an, dont une pendant la période de chauffage. Le dépôt accumulé dans le conduit d’évacuation des fumées, qui comporte un risque de départ de feu, finit en outre par nuire au rendement de l’appareil. Le technicien en profite pour effectuer une révision complète du poêle pour s’assurer de son bon fonctionnement.
Un entretien annuel spécial, imposé par la loi, doit être appliqué sur les poêles à granulés. Destiné à préserver le niveau de performance, cet entretien comprend le nettoyage du ventilateur, de l’extracteur des fumées et la vérification du circuit d’alimentation. Il s’ajoute au dépoussiérage de l’échangeur de chaleur et du collecteur de fumées qu’un poêle à granulés réclame plusieurs fois dans l’année.
Essentiel à retenir
Le principe de l’entretien ne varie guère entre les deux familles de poêles. La différence réside dans le temps passé à l’évacuation des cendres et au nettoyage des dépôts, plus important dans le cas d’un poêle à bois. Elle distingue aussi le poêle à granulés qui, en raison de sa conception même, est soumis à une obligation particulière d’entretien annuel. Enfin, le prix d’une révision par un professionnel, ramonage compris, peut atteindre 200 € pour un poêle à granulés, soit environ le double de celui d’un poêle à bois.
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