Quand faire ramoner son poêle à bois ?
Symboles d’écologie et d’économie, les poêles à bois ont le vent en poupe. Pourtant, au même titre qu’une cheminée ou qu’une chaudière à gaz, un poêle à bois nécessite un entretien régulier qui implique au minimum de faire ramoner les conduits. Il y va du respect de la loi et de la performance de votre appareil de chauffage. À quels moments et combien de fois devez-vous procéder à ce ramonage ?
Le ramonage, pour quoi faire ?
Qu’il utilise des bûches ou des granulés, le poêle à bois se caractérise par une combustion qui produit d’importants résidus. Dépôts de suie et de cendre s’accumulent en effet dans les diverses parties du poêle, et en particulier dans le conduit d’évacuation des fumées. En l’absence de nettoyage régulier, les conséquences sont multiples : le poêle produit moins de chaleur et son tirage est plus faible, le risque d’incendie est plus élevé, de même que celui d’une intoxication causée par une combustion incomplète.
Le service d’un professionnel
Pour toutes ces raisons, tout propriétaire d’un poêle à bois a l’obligation de le faire ramoner. La charge en revient au locataire, lorsque celui-ci est l’utilisateur du poêle. Il est également obligatoire de solliciter l’intervention d’un professionnel pour cette opération. Le nettoyage fait appel à un procédé mécanique, composé entre autre d’une longue perche terminée par une brosse appelée hérisson.
Un ramonage complet ne se limite pas aux conduits, mais s’étend au déflecteur et à tous les endroits qui livrent passage à la fumée, afin d’en extraire la suie. Une fois le nettoyage effectué, le ramoneur vérifie la capacité du poêle à fournir un chauffage de qualité. À la fin de la prestation, il doit délivrer un certificat de ramonage. En cas de sinistre occasionnant des dégâts dans la maison, la compagnie d’assurance exigera en effet ce document pour pouvoir vous indemniser.
Quand faut-il ramoner ?
Alors qu’un conduit de cheminée à foyer ouvert doit faire l’objet d’un ramonage annuel, celui d’un poêle à bois est soumis à deux ramonages par an obligatoires dans la plupart des cas. Le règlement sanitaire départemental réduit parfois cette fréquence à un seul ramonage, selon les territoires. Aucune période n’est cependant imposée pour faire ramoner votre poêle.
Il est préconisé de le faire une première fois au cours de la période de chauffe, autrement dit à la fin de l’automne ou en hiver, puis une seconde fois en dehors de la période d’utilisation intensive. Un ramoneur professionnel est souvent très sollicité en automne, aussi est-il préférable de demander un ramonage au printemps. Le reste du temps, rien ne vous empêche de nettoyer vous-même votre poêle à bois. Son rendement n’en sera que meilleur et la facture du prochain ramonage allégée.
En résumé
Économies d’énergie, entretien, sécurité et obligation légale : autant de raisons qui commandent un ramonage deux fois par an. Cette obligation a bien sûr un prix qui doit entrer en ligne de compte lors de l’installation d’un poêle à bois. Il est donc judicieux de comparer différents devis de ramonage pour réduire autant que possible ces dépenses supplémentaires, tout autant que de solliciter les conseils d’un professionnel pour optimiser le rendement de votre appareil de chauffage.
Commentaires
Le 26 septembre 2023 à 18 h 51 min, Namel a dit :
Bonjour
Nous avons un poêle à granulés depuis avril 2022.
Le technicien qui me l'a installé m'indique un montant de 208 euros pour le ramonage.
N'est ce pas un peu excessif ?
Merci pour vos réponses
Bonne journée
Le 26 septembre 2023 à 21 h 04 min, Julien Lamentiere a dit :
bonjour Namel , tout dépend de votre région, de mon coté j'ai payé 178e en février 2023. les prix ont augmenté (fichue inflation :()
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