Depuis le début du mois d’avril 2024, les bénéficiaires de MaPrimeRenov ont constaté une diminution significative des montants alloués. Cette baisse, qui atteint en moyenne 30% selon les cas de figure, modifie considérablement le paysage des aides à la rénovation énergétique.

Bien que cette réduction ne soit pas uniforme pour chaque catégorie de travaux, elle affecte majoritairement le financement disponible pour les propriétaires et les locataires désireux d’améliorer l’efficacité énergétique de leur habitat.

L’impact des nouvelles dispositions

En parallèle à la baisse des aides directes, certaines modifications réglementaires vont également prendre effet.

Notamment, à partir du 15 mai 2024, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ne sera plus une obligation.

De même, les aides spécifiques pour les travaux simples, souvent désignés comme “mono-gestes”, seront réintroduites jusqu’au début de l’année 2025, offrant un léger soulagement.

Malgré la réduction des fonds destinés à MaPrimeRenov, le gouvernement maintient la distribution des chèques énergie.

Prévue pour avril 2024, cette mesure concerne environ 5.6 millions de foyers.

Les montants de ces chèques varient entre 48 et 227 euros, apportant une aide ponctuelle aux ménages les plus impactés par la précarité énergétique.

Face à ces changements, les propriétaires et les locataires doivent reconsidérer leurs plans de rénovation. Il est conseillé de se renseigner précisément sur les nouveaux barèmes et conditions attachés à MaPrimeRenov.

Une planification minutieuse et une recherche de devis ajustés peuvent également aider à maximiser les bénéfices des subventions restantes.