En février 2024, l’annonce d’une nouvelle hausse du prix de l’électricité laisse entrevoir un alourdissement de la facture de chauffage. Le moment n’est-il pas venu de troquer sa vieille chaudière au fioul ou à gaz contre un poêle à bois ou à granulés ? Découvrez les avantages d’un mode de chauffage résolument tourné vers l’avenir.

Remplacer l’électricité par le bois ?

Après l’augmentation de l’hiver et de l’été 2023 et la fin programmée du bouclier tarifaire, c’est une nouvelle augmentation de l’électricité qui attend les Français. Si vous êtes de ceux qui possèdent un mode de chauffage électrique, la question d’évoluer vers un système plus économique se pose sérieusement. Elle concerne même toute chaudière fonctionnant à l’énergie fossile telle que fioul ou gaz, puisque le recours à l’électricité est indispensable pour les faire fonctionner.

Parmi les rares appareils de chauffage pouvant se passer d’énergie électrique figure le poêle à bois et à pellets. Les bûches constituent un combustible naturel renouvelable dont il est possible de disposer soi-même. Le pellet, ce granulé de bois compressé, constitue un cas particulier. Les poêles qui l’utilisent sont le plus souvent raccordés au réseau électrique, mais le modèle autonome fonctionnant par convection se développe chaque année davantage.

Plébiscité depuis plusieurs années pour ses qualités écologiques et économiques, le poêle à combustible de bois apparaît comme la solution idéale pour chauffer une maison de faible surface. Il peut être associé à un autre système fonctionnant à l’énergie renouvelable, comme la pompe à chaleur, pour un logement de plus grande importance.

Quel poêle à bois choisir ?

Pour tirer le meilleur rendement de votre poêle à granulés ou à bois, des travaux d’isolation de l’habitation peuvent s’imposer. Un poêle fonctionnant au bois doit être régulièrement nettoyé — ramonage, évacuation des cendres et entretien annuel — pour chauffer au maximum. Au-delà de ces exigences, quel modèle choisir, entre un poêle à bûches ou un poêle à granulés ?

Chacune de ces deux catégories de poêle dispose de ses atouts et de ses faiblesses.  Le coût d’installation d’un poêle à bois reste inférieur à celui d’un poêle à pellets. Ce dernier offre cependant une meilleure diffusion de la chaleur. Le modèle de poêle à pellets sans électricité présente une plus grande autonomie en combustible et coûte moins cher en entretien, même s’il n’est pas possible de le programmer.

Quant au coût du combustible pour la production d’un kWh, il est à l’avantage des bûches. Le prix des pellets a par ailleurs connu une hausse consécutive au contexte géopolitique qui a frappé toutes les sources d’énergies à partir de 2021. Les pellets sont en effet tributaires de l’énergie électrique pour leur production et leur transport. Leur prix est depuis revenu à un niveau raisonnable et, aujourd’hui, la tonne de pellets avoisine les 400 euros et demeure toujours une solution énergétique bien plus intéressante financièrement que le gaz, le fioul ou l’électricité.

Le bois, l’avenir du chauffage en France

Devant les perspectives d’envolée du prix de l’électricité, n’attendez plus pour passer au bois ! Couplé à des travaux de rénovation de la maison, l’achat d’un poêle à bois ou à granulés est éligible sous conditions aux aides de l’État ou de la Région, dans le cadre de la transition énergétique. Ces aides peuvent prendre la forme du dispositif MaPrimeRénov’, d’une réduction de la TVA ou encore d’un prêt à taux zéro. Longtemps écarté au profit d’autres sources d’énergie coûteuses, le bois revient plus que jamais d’actualité et s’invite de nouveau dans les foyers pour réduire le prix de leur facture de chauffage.