Un fait divers insolite a récemment secoué la ville de Thionville. Un homme sans domicile fixe a tenté de voler quatre tonnes de granulés de bois à un chef d’entreprise local qui l’hébergeait. L’objectif ? Revendre le butin pour une somme dérisoire. 

Un abus de confiance qui tourne mal

Le prévenu, un sans-abri, a reconnu avoir profité de la générosité d’un chef d’entreprise de Thionville. Ce dernier lui avait offert un abri temporaire dans son entrepôt et lui avait même permis de prendre quelques petites choses pour subvenir à ses besoins. Cependant, il n’avait certainement pas prévu que son hôte mettrait la main sur son précieux stock de granulés de bois.

Un plan audacieux

Le sans-abri avait élaboré un plan audacieux : revendre les quatre tonnes de granulés de bois à des “amis d’amis” pour la modique somme de 500 euros.

Un acte qui s’apparente clairement à un vol.

Lors de l’audience, le prévenu, originaire de Nancy, a admis : “Oui, c’est vrai, je savais bien que je n’avais pas le droit de vendre ces granulés de bois. Je voulais juste me faire de l’argent pour m’acheter de quoi manger et m’offrir une couette.”

Le prix du granulé de bois étant en hausse la tentatives de vols se multiplient , soyez vigilent et stocker vos sacs dans un endroit fermé et sécurisé !

Un plan avorté

Malheureusement pour lui, son plan n’a pas abouti.

Alerté, le propriétaire des lieux a appelé les forces de l’ordre qui ont interpellé les protagonistes avant que la transaction ne puisse avoir lieu. Déjà incarcéré pour une autre affaire, le prévenu a écopé de huit mois de prison supplémentaires.

Un autre homme sans domicile fixe était également poursuivi pour vol en réunion. Cependant, il a été relaxé, le tribunal estimant qu’il n’avait pas été impliqué de manière active dans l’affaire.

Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance, même envers ceux que l’on souhaite aider. Le vol de granulés de bois, un produit de plus en plus prisé, est un phénomène qui semble prendre de l’ampleur et qui nécessite une attention particulière.

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