Quels sont les risques liés à l’utilisation de bois de chauffage non certifié ?
Le bois de chauffage non certifié présente des risques sanitaires importants ; les dangers liés à son utilisation et les réglementations en vigueur doivent être pris en considération pour une consommation en toute sécurité de cette source d’énergie.
Les risques pour la santé
Émissions de particules fines et composés nocifs
En raison d’une combustion incomplète, le bois non certifié émet une plus grande quantité de particules fines (PM2.5) et de composés organiques volatils (COV) néfastes pour la santé. Ces particules peuvent s’infiltrer profondément dans les poumons et provoquer des nausées, des étourdissements, des maux de tête, des irritations des yeux, du nez et de la gorge, une aggravation de l’asthme, etc.
À noter : les personnes souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques sont particulièrement à risque face aux émissions des cheminées et poêles à bois non performants.
Des appareils et du bois de chauffage certifiés pour préserver la santé publique
En période hivernale, les concentrations de PM2.5 dues à la combustion du bois de chauffage atteignent des pics aux heures d’utilisation intensive du chauffage au bois, dégradant la qualité de l’air intérieur et extérieur. Pour éviter ces effets néfastes, des appareils et du bois de chauffage certifiés contribuent à assurer une bonne qualité de l’air, un enjeu majeur pour préserver la santé publique.
Les normes et labels environnementaux
Indispensable pour préserver la qualité de l’air, la certification des appareils de chauffage au bois obéit à un cadre réglementaire strict ; cette réglementation vise à protéger la santé des citoyens en limitant les émissions de polluants issus de la combustion du bois.
En France, les appareils de chauffage au bois doivent répondre à la norme NF, puis obtenir le label Flamme Verte 7 étoiles (la seule classe encore attribuée depuis 2020) qui certifie leurs performances environnementales et exige un taux d’émission de particules fines inférieur à 40 mg/Nm3 (normal ou normo mètre cube) pour un système indépendant à bûches et inférieur à 30 mg/Nm3 pour un poêle à granulés. En encadrant strictement leur utilisation, les pouvoirs publics entendent limiter les nuisances environnementales et sanitaires du chauffage au bois résidentiel.
Les utilisateurs ont l’obligation de déclarer leur appareil et de respecter les procédures d’entretien annuel par un professionnel qualifié ; lors des épisodes de pics de pollution, les préfectures peuvent par ailleurs interdire totalement le chauffage au bois, y compris pour les appareils certifiés.
Les risques sanitaires liés au chauffage au bois non certifié
L’utilisation de bois de chauffage non certifié présente des risques avérés pour la santé et l’environnement. En effet, sa combustion incomplète dans des appareils non certifiés émet une quantité importante de particules fines et autres polluants, tels que les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons et aggraver les problèmes respiratoires comme l’asthme et les bronchites chroniques. De plus, les émissions de ces polluants contribuent à la dégradation de la qualité de l’air extérieur et à la formation de smog, un mélange toxique de gaz et de particules en suspension dans l’air, formant une brume sèche et trouble.
Avec un diamètre inférieur à 2,5 microns, les particules fines pénètrent profondément dans les poumons et peuvent entrer dans le système sanguin. Elles sont alors transportées par la circulation sanguine et se dispersent dans tout l’organisme, ce qui peut engendrer des maladies cardiovasculaires, respiratoires et certains cancers.
Cheminée, poêle et bois certifié
Le chauffage au bois non certifié émet une quantité excessive de particules fines et de composés nocifs en raison d’une combustion incomplète ; ces émissions polluantes dégradent la qualité de l’air. Le bois de chauffage certifié, quant à lui, brûle de manière plus complète et produit beaucoup moins de particules fines et de polluants. Son utilisation dans des appareils de chauffage certifiés permet de préserver la santé publique, grâce au respect des normes environnementales strictes en vigueur. Une consommation responsable et sécuritaire du bois de chauffage passe par le respect des certifications et des procédures d’entretien obligatoires des appareils ; les bûches doivent, elles aussi, être de qualité certifiée.
Commentaires
Laisser un commentaire