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Chauffage au bois : fin des cheminées à foyer ouvert en Isère dès 2026

Par Julien Lamentiere , le 15 octobre 2024 à 15:25 , mis à jour le 15 octobre 2024 à 15:25 - 3 minutes de lecture
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Pour améliorer la qualité de l’air, les cheminées à foyer ouvert seront interdites dans 123 communes de l’Isère dès janvier 2026. Ce bannissement s’inscrit dans le Plan de protection de l’atmosphère (PPA) visant à réduire les émissions de particules fines dans plusieurs territoires de la région.

Alors que l’hiver approche, de nombreux habitants de l’Isère devront bientôt faire face à une interdiction progressive des cheminées à foyer ouvert.

Depuis le 1er octobre 2024, cette mesure est en vigueur dans 123 communes autour de Grenoble, dans le cadre du Plan de protection de l’atmosphère (PPA) mis en place pour limiter les émissions de particules fines dues au chauffage au bois.

D’ici à 2026, cette interdiction s’étendra à d’autres zones du département, affectant d’autres foyers adeptes de ce type de chauffage.

Un impact environnemental au cœur des préoccupations

Cette mesure vise avant tout à répondre aux préoccupations croissantes en matière de pollution atmosphérique. En effet, le chauffage au bois, particulièrement avec des foyers ouverts, représente une source majeure d’émissions de particules fines, nocives pour la santé publique. En hiver, ces émissions s’ajoutent à celles d’autres activités, aggravant la pollution de l’air dans des bassins déjà fortement impactés, comme celui de Grenoble et, à terme, le bassin lyonnais.

Calendrier des interdictions dans l’Isère

Les foyers ouverts sont ainsi déjà interdits dans le bassin grenoblois. En janvier 2026, cette mesure sera appliquée dans plusieurs autres communes des territoires de Bièvre Est, Bièvre Isère, Saint-Marcellin Vercors Isère, Trièves et Vals du Dauphiné. Parmi les communes concernées figurent notamment Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, Pont-en-Royans, et La Tour-du-Pin, qui devront se conformer à ces nouvelles régulations.

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Puis, à partir d’octobre 2026, l’interdiction sera étendue aux zones dépendant du bassin lyonnais, incluant les communes de Vienne Condrieu Agglomération, Entre Bièvre et Rhône, et Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné. Cela touchera des localités telles que Vienne, Le Péage-de-Roussillon, et Pont-de-Chéruy.

Quels impacts pour les habitants ?

Si le chauffage au bois reste prisé dans les communes rurales et périurbaines pour son caractère économique et convivial, les propriétaires de foyers ouverts devront envisager des alternatives.

La conversion vers des solutions moins polluantes, comme les poêles à bois modernes ou les cheminées à insert, apparaît comme une réponse encouragée par les autorités.

Pour les habitants, ces changements peuvent impliquer des investissements, bien que certaines aides financières soient disponibles pour faciliter cette transition énergétique.

Par ailleurs, ces mesures s’inscrivent dans un mouvement plus large de réduction des émissions de polluants atmosphériques afin d’améliorer la qualité de vie dans les zones concernées.

En interdisant progressivement les foyers ouverts, les autorités locales de l’Isère et des régions environnantes entendent diminuer l’impact du chauffage au bois sur la pollution de l’air. Cette transition, bien que contraignante pour certains, reflète une prise de conscience de l’importance de l’amélioration de la qualité de l’air.

Alors que l’échéance de 2026 approche, l’avenir du chauffage au bois se transforme pour s’adapter aux exigences environnementales de demain.

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Julien Lamentiere

Julien Lamentiere

Julien est le fondateur de Tutos-Poele , les poêles à granulés le fascinent et il a étudié minutieusement les accessoires permettant de consommer moins de pellets.

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